AQIII - Association québécoise des informaticiennes et informaticiens indépendants
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Le coin des membres

Que faire lorsqu’une opportunité n’est pas un bon «fit»

Que faire lorsqu’une opportunité n’est pas un bon «fit»

14 octobre 2016

Il y aura d’autres opportunités.

Une opportunité est soit un maillage parfait ou une opportunité merdique. Il n’y a pas de zone grise lorsqu’on parle qualité.  Lorsque vous êtes en face d’une mauvaise opportunité, vous la laissez là où vous l’avez trouvée.

On ne creuse pas et on ne brasse jamais de la merde pour la rendre viable.  

N’essayez jamais de transformer une opportunité merdique en opportunité médiocre. Votre temps est beaucoup plus précieux. Et votre image de marque aussi. 

Soyez précis sur les points pour lesquels vous excellez. 

Où est l'intersection entre vos passions, buts et profits pour votre compagnie? Identifiez-la et allez-y immédiatement. 

Faites seulement les choses pour lesquelles vous excellez.

Définissez clairement à qui vous devez vendre.

Si vous n’avez pas pris le temps d’identifier une cible idéale et opportunité idéale, vous perdez votre temps à courir après des opportunités qui ne devraient jamais être démarchées. 

Définissez la cible et l’opportunité idéales. Ne démarchez qu’à elles seulement. 

Identifier les partenaires qui sont des tops du top.  

Qui sont les gens qui offrent des services complémentaires aux vôtres et qui font partie de la crème de la crème? 

Identifiez à quoi leurs opportunités ressemblent. 

Ne référez qu’aux tops du top. 

Être gentil est pour les perdants. Si vous voulez être gentils, référez une opportunité à un top du top. Ça, c’est être gentil. 

Lorsque vous transmettez une opportunité à un «moron», sa médiocrité déteint sur vous.  

·Ne jamais envoyer une opportunité merdique à un top du top. 

·Ne jamais référer quoi que ce soit à un «moron».

Identifiez les meneurs de votre industrie pour leurs expertises et référez-leur seulement les meilleures opportunités.

Si vous ne pouvez pas identifier un top du top, dites seulement : «Je suis désolé. Je ne peux pas vous aider.» 

Et tenez-vous-en à cela.

D'un membre à l'autre : points de vue, opinions, trucs et astuces

Pratiques avec les firmes intermédiaires

Pratiques avec les firmes intermédiaires

23 septembre 2016

*Texte republié*

Une membre de l’AQIII me contactait  dernièrement pour me faire part d’une situation qu’elle a vécue. Voici l’essentiel de ce qu’elle m’a dit : 

« J’ai donné à la firme X la permission d’envoyer mon C.V. pour me présenter chez un client que je connais. Après quelque temps, je m’informe de l’état de la situation. Ça a pris trois jours pour que la représentante de la firme X finisse par me répondre évasivement que ma candidature n’avait pas été retenue. Comme je connais le client, j’ai demandé à une personne que je connais de vérifier qui avait été présenté. À ma grande surprise, mon nom n’a pas été soumis par la firme X. Que faire? »


Son expérience me rappelle d’autres semblables que j’ai moi-même vécues et dont d’autres consultants m’ont fait part. 
La pratique est la suivante : une firme constate qu’il y a un mandat de consultation à remplir. Elle a un candidat à présenter. Comment s’assurer d’augmenter ses chances? C’est tout simple, on appelle le plus de consultants possible qui pourraient exécuter le mandat. On leur demande de pouvoir présenter leur C.V. pour le mandat. Une fois que le consultant a accepté, on lui dit de ne pas envoyer son C.V. par d’autres firmes parce que : « Tu comprends, si on est deux firmes à placer le même C.V. nous serons tous les deux éliminés. » (Ce qui est vrai pour autant que je sache.) Donc le consultant est réservé. Il ne peut pas être présenté par une autre firme et ne sera jamais présenté par la firme qui l’a réservé puisqu’ils ont déjà un autre candidat. Parfois la firme demandera aussi de signer une entente d’exclusivité pour le client au complet ou pour le poste seulement, pour une période allant d’un à trois mois. « Tu comprends, si je fais l’effort de te présenter, je ne serais pas correct que tu passes par une autre firme plus tard » (bien voyons donc!)


C’est une pratique déplorable de la part de ces firmes qui démontrent un grand manque de respect pour nous les consultants pigistes. J’aime bien les firmes, je considère qu’en faisant affaire avec elles, j’impartis ma fonction représentation. Une fois le contrat obtenu, c’est l’impartition de la fonction facturation que je fais. La différence entre mon taux payé et le taux facturé est le prix de ces deux impartitions. Cependant, j’ai décidé de ne plus faire affaire avec les firmes qui m’ont fait le coup de la surréservation. Je suis aussi très méfiant envers les firmes que mes collègues consultants m’ont indiquées comme faisant de la surréservation ou de la réservation de blocage.
Il est possible qu’une firme décide de ne pas présenter ma candidature parce qu’elle a trouvé quelqu’un d’autre, c’est la loi du marché. Cependant, qu’elle me le dise suffisamment tôt pour que le puisse tenter ma chance avec une autre firme, ce serait aussi la loi du marché.


Je pense que la relation entre la firme et le consultant doit en être une de confiance. Si la firme convient de présenter ma candidature et qu’elle ne le fait pas, c’est un moyen très sûr pour briser ce lien de confiance. J’en reviens à la question de ma collègue : « Que faire? ». Individuellement, pas grand-chose. C’est rare de découvrir pourquoi on n’est pas sélectionné. C’est encore plus rare d’avoir des preuves que la firme pratique la réservation de blocage. En en parlant avec d’autres collègues, il a été mentionné de faire une « liste noire ». La suggestion a été explorée d’un point de vue légal par l’AQIII l’an dernier. En bref, toute entité qui ferait ça s’exposerait à des poursuites. Est-ce que l’AQIII pourrait faire un gabarit de clause à greffer à l’entente d’exclusivité pour demander à la firme de prouver qu’elle présente le C.V.? Peut-être, mais ça amène d’autres problèmes.

Ma façon de faire quelque chose a été d’écrire cet article. Avez-vous des suggestions?

NOTE : Si vous voulez mieux comprendre les modalités et démarches menant à des négociants gagnant-gagnant avec des firmes intermédiaires, l'AQIII vous invite à consulter le Guide des meilleures pratiques avec les firmes intermédiaires qu'elle a élaboré en 2015. 

Yves B. Desfossés, MSc, ITIL v3 Expert
Desfossés consultation
Membre du comité directeur de l’AQIII à Québec


Les quatre niveaux d'engagement : ce que Silicon Valley m'a appris à propos de la collaboration et de la gestion de mon temps

Les quatre niveaux d'engagement : ce que Silicon Valley m'a appris à propos de la collaboration et de la gestion de mon temps

26 août 2016

Jamais assez de temps? 

Des occasions d’affaires ou projets se présentent à vous, tous aussi incroyables les uns que les autres, mais vous manquez de temps pour les faire tous.  

C’est un défi auquel tous les entrepreneurs et les dirigeants font face à mesure que leur expertise, leur réseau et leur renommée se développent.

Dans un environnement où les occasions affluent, il est crucial d’apprendre à investir son temps, ses ressources et son capital afin de créer un maximum d’impact.

À Silicon Valley, Reid Hoffman a développé un guide qu’il utilise pour mieux gérer son temps et demeurer un collaborateur précieux. 

Spécifiquement, Hoffman pense en termes de niveau d’engagement avant de se lancer dans une compagnie ou un projet. 

Tableau - Hoffman

Ces niveaux ne sont pas contraignants : vous pouvez passer d’un niveau à un autre dans le futur. Pour être un allié stratégique dans son réseau, il est important de se positionner comme un champion engagé et proactif. Malgré tout, Il faut cependant valider quel niveau d’investissement vous êtes prêt à offrir et être clair vis-à-vis les gens concernés. 

Pour en savoir plus :  

The four tiers of engagement: What Silicon Valley taught me about collaboration and time management
Par Reid Hoffman

Catherine Roy


La torture par PowerPoint

La torture par PowerPoint

27 juillet 2016

J’ai dernièrement dû subir une fois de plus la torture par PowerPoint.  Vous savez, quand un présentateur vous lit une série de diapositives contenant des pages de document Word!

Bien sûr, le présentateur en question a de la difficulté à lire ses propres diapos tellement c’est écrit petit. En plus, vous êtes capable de lire ses diapos plus vite que lui. Bref, de mauvais présentateurs, nous avons tous eu à en subir, mais quand c’est amplifié par un PowerPoint, c’est là où je décroche.

Scénario : On vous demande de présenter les résultats de votre travail devant un auditoire d’employés de votre client. Vous devez présenter une certaine quantité d’information, de préférence sans perdre l’attention de votre auditoire.

 

  • Ne serait-il pas souhaitable qu’ils retiennent ce que vous avez dit?
  • Serait-il utile que l’auditoire soit convaincu de la justesse de vos propos?
  • Pensez-vous que si vous les convainquez d’aller dans la direction que vous proposez vous réaffirmez votre valeur pour le client?

Si vous avez répondu oui à certaines de ces questions, mais n’êtes pas certain d’y arriver, voici quelques conseils pour vous aider.

La charge cognitive est le travail qu’on donne au cerveau pour interpréter ce qui lui est présenté[1]. Quand un présentateur parle et qu’en même temps il présente une diapo avec beaucoup de texte, il se produit une distraction de l’attention. De plus, si le texte est difficile à lire ou que l’image contient beaucoup d’informations, le cerveau est surchargé et comme on dit : « il en perd des bouts ».

Richard E. Mayer dans son livre de 2005 élabore sur la notion de charge cognitive. « Il avance que la mémoire est limitée dans sa capacité à traiter de la nouvelle information, mais peut facilement traiter de l’information déjà acquise. Il est donc utile de lier ce qu’on transmet à un format compatible à l’expérience de l’auditoire. » Par exemple, si vous parler à des amateurs de jeux vidéo, vous pouvez utiliser l’analogie de compléter un niveau pour atteindre le « Big boss ». Pour des chargés de projets, vous pouvez utiliser le plan de projet comme analogie. Le but est de faciliter la compréhension et la classification en l’organisant dans un modèle familier à l’auditoire.

Le but d’une présentation est de donner l’information de manière plus digestible à l’auditoire. (Si votre texte et vos animations sont plus pertinents que vous, taisez-vous et cliquez sur suivant jusqu’à la fin. Au moins vous ne nuirez pas par votre babillage.) Mon hypothèse de travail est que vous êtes plus intéressant et plus articulé que vos diapos. Par conséquent, il faut que l’attention de l’auditoire se porte sur vous. En distrayant votre auditoire de votre discours par vos diapos, vous vous sabotez vous-même. Une erreur que j’ai vue à plusieurs reprises est que le présentateur se sert du contenu des diapos comme aide-mémoire. Cette pratique (fautive) fait en sorte que le présentateur lit ses diapos. À ce moment, il brise lui-même le contact avec son auditoire et une fois le contact brisé, c’est difficile à rétablir. Il y a quelques manières d’éviter cette erreur. Vous pouvez vous servir du mode présentateur de PowerPoint. Vous pouvez aussi avoir des fiches en main. Le mieux est bien sûr de connaitre son déroulement exactement et son texte presque par cœur.

Quand je fais une présentation, je m’exerce à la faire au moins 2-3 fois pour « me mettre le texte en bouche » et pour trouver le rythme de la présentation. Cette période de rodage permet de déceler la majorité des bloquants au flot de votre présentation.

En terminant, je vous recommande la lecture du livre de Cliff Atkinson pour améliorer la structure de vos présentations. Pour l’aspect visuel, le livre « Présentation Zen » est dans la continuité de « Beyond Bullet points ». Les clubs Toastmasters sont utiles pour  améliorer la façon dont vous parlez en public.

De plus, pour ceux qui préfèrent les références en ligne, voici en complément un article sur la charge cognitive et deux compilations de choses à considérer :

http://info.shiftelearning.com/blog/bid/350326/Studies-Confirm-the-Power-of-Visuals-in-eLearning

http://www.lifehack.org/articles/communication/18-tips-for-killer-presentations.html

http://blog.ted.com/10-tips-for-better-slide-decks/

TED, c’est un peu la coupe du monde en présentation. Après avoir lu les trucs des deux sites précédents, aller voir quelques présentations TED et voyez comment les recommandations sont appliquées.

https://www.ted.com/topics/presentation

Il y a une extension de TED ici à Québec et une autre à Montréal. Voici les présentations de Québécois, l’an dernier.

http://www.tedxquebec.com/conferences/#2015

http://tedxmontreal.com/fr/

En mettant ces conseils en pratique, vous augmentez vos chances de ne pas faire subir la torture à votre auditoire.

Yves B. Desfossés

[1] Tiré du Livre « Beyond Bullet Point », Cliff Atkinson, ISBN-13: 978-0735627352


Starting up on your own: How to succeed as an independent consultant or freelance

Starting up on your own: How to succeed as an independent consultant or freelance

17 juin 2016

Pour ceux maîtrisant la langue de Shakespeare, j'ai une suggestion de lecture pour vous. Il s'agit de Starting up on your own: How to succeed as an independent consultant or freelance de Mike Johnson.

Comme le titre l'indique, ce livre s'adresse aux travailleurs autonomes. Bien qu'un entrepreneur puisse y tirer des conseils, l'ouvrage s'adresse avant tout aux travailleurs indépendants qui souhaite travailler en solo. L'auteur fait une distinction entre les deux rôles : l'entrepreneur rêve grand et désire bâtir une entreprise qui lui survivra, alors que le travailleur autonome souhaite l'inverse, demeurer humble et servir ses clients au meilleur de son expertise.

Le livre débute avec une série de réflexions à faire sur soi-même afin de savoir si l'on a ce qu'il faut pour partir à son compte. Ensuite, les sujets abordés sont bien diversifiés: le marketing, le développement des affaires, les déplacements, le lieu de travail, l'analyse des coûts et bénéfices, etc. Les explications sont très détaillées et appuyées d'exemples concrets, du design de votre carte d'affaires à l'aménagement de votre bureau à domicile en passant par la conciliation avec la famille.

Pour conclure, ce livre est du type que l'on peut relire de temps à autre, question de faire le point, s'ajuster et de poursuivre dans la bonne direction.

Bonne lecture!

Simon Gaboury

          Site Web de l'auteur

          Site Web de l'éditeur
         

 


À quoi un leader pense-t-il ?

À quoi un leader pense-t-il ?

20 mai 2016
  • Est-ce que mon équipe se sent fière du travail qu'elle fait? A-t-elle des défis à la hauteur de ses capacités?
  • Est-ce que les membres mon équipe savent à quel point je les apprécie?
  • Comment puis-je exprimer ma gratitude?
  • Est-ce que l'équipe fonctionne bien ensemble? Y a-t-il un sentiment de camaraderie?
  • Quelle est la santé de mon équipe? Quelqu'un se sent au bout du rouleau?
  • Existe-t-il des risques que je peux prévoir et atténuer?

 

  • Allons-nous dans la bonne direction? Sommes-nous en train d’accomplir le travail aujourd'hui qui nous mènera où nous voulons être dans 6, 12, 18 mois?
  • * Suis-je en train de former mon remplaçant? Qui ferait mon travail si je suis promu, pars ou quitte?
  • Est-ce que les autres forment leurs remplaçants et partagent la connaissance? Qui ferait leur travail s’ils étaient en vacances ou partis?
  • Est-ce que mon équipe est exposée à de nouvelles façons novatrices de penser?
  • Est-ce que nous respectons nos engagements? Qui a besoin d'être informés des risques potentiels?
  • Comment formons-nous les nouveaux employés? Sont-ils capables d’être prêts et confortables rapidement?
  • Est-ce que les membres de mon équipe ont une voix là où les décisions se prennent? Comment puis-je assurer que notre travail soit stratégique et non réactif?
  • Est-ce que mon équipe est inspirée? Quelle vision ai-je partagée? Est-ce que mon équipe se lève le matin d’attaque pour résoudre des défis?
  • Est-ce que nous avons intégré la culture d’entreprise et en sommes fiers? Voyons-nous l'impact sur la vie de nos clients?
  • Est-ce que mon équipe possède les bonnes compétences pour résoudre les problèmes? Comment puis-je les encourager à se développer davantage?
  • Est-ce que notre équipe est engagée dans sa communauté? Sommes-nous des participants passifs ou des vecteurs de changement initiant la conversation?
  • Comment puis-je être un porte-parole pour mon équipe? Est-ce que j’inspire les gens tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise à se joindre à nous?

Condensé et traduction d’un billet de Laura Ward, Directrice de l’expérience utilisateur, Paypal. 
https://www.linkedin.com/pulse/what-does-design-leader-do-laura-ward

Catherine Roy


Le pouvoir du non, ou savoir quand dire non à un projet

Le pouvoir du non, ou savoir quand dire non à un projet

22 avril 2016

Depuis quelque temps, je tombe fréquemment sur des articles sur le pouvoir du « Non ». « La différence entre les gens qui réussissent et les gens qui réussissent encore mieux, c’est que ces derniers disent non à presque tout. » - Warren Buffet

Si une opportunité n’est pas un ‘Hell Yeah!’, donc c’est un non. Souvenez-vous:  vous avez seulement  1 440 minutes dans une journée. On ne peut pas les donner aussi facilement.

Parfois, des circonstances font que nous devons accepter un projet. Dire non est également très difficile. Cependant, garder en tête la valeur ajoutée de notre collaboration dans une aventure pour notre entreprise et notre expertise de pigiste à long terme est primordial.

 

Je suis tombée sur une «infographics» qui décrit parfaitement bien ces situations où un non est nécessaire.

Et vous arrivez-vous à dire non ?

 

Catherine Roy


Les compétences (non fonctionnelles) du consultant indépendant

Les compétences (non fonctionnelles) du consultant indépendant

24 mars 2016

Dernièrement, je lisais la version 3 du BABOK1 et j’y ai trouvé quelque chose que je voulais partager avec vous. Au chapitre 9, on y parle de compétences sous-jacentes de l’analyste d’affaires. Je pense que ces compétences sont essentielles pour le consultant indépendant.  

Je ne ferai pas ici la recopie du livre, mais j’aimerais vous exprimer pourquoi ces compétences sont importantes et comment elles aident le consultant indépendant à être plus productif pour ses clients. Bien sûr, ces compétences n’excluent pas qu’il faut, en plus d’être compétent dans son domaine, être un peu vendeur, un peu comptable et un peu fiscaliste. Cependant, maitriser les compétences présentées ici peut vous aider à réaliser vos mandats et à en avoir d’autres.

 


Les compétences sont les suivantes :

  • La pensée analytique et la résolution de problème
  • Les qualités comportementales
  • La connaissance du domaine d’affaires
  • Les habilités de communication
  • Les habilités interpersonnelles
  • La connaissance des outils et des technologies

 

Prenons ces compétences une à une.


La pensée analytique et la résolution de problème
Cette compétence sert à identifier la cause fondamentale des problèmes auquel votre client fait face et à chercher la solution la plus avantageuse pour résoudre le problème. Est-il utile d’expliquer la valeur pour un client d’avoir quelqu’un qui est capable d’aller au fond des choses et de produire une solution? Les habiletés à maitriser sont : la pensée créative; la prise de décision, la capacité d’apprendre, la résolution de problème, la pensée holistique, la pensée conceptuelle et la pensée visuelle.

Ce sont ces compétences qui permettent au consultant de travailler « sur les vraies affaires ». Ça nous permet d’ignorer le bruit et de fournir une solution nouvelle et profitable pour le client. Il faut toujours se poser la question : Est-ce que je livre plus de valeur que ce que je coûte?

Les qualités comportementales
J’aurais pu passer tout le billet sur cette seule compétence. Les qualités comportementales font partie de ce « savoir-être » dont les parents ont tant entendu parler dans les dernières années. Une grande partie de votre capacité à rester en affaires comme indépendant passe par les qualités comportementales. Chez certains clients, c’est même plus important que la compétence technique dans votre domaine. Les habiletés comportementales incluent l’éthique, la responsabilité; la fiabilité; l’organisation et la gestion du temps; et l’adaptabilité.

C’est en démontrant ses qualités comportementales que le consultant établit le lien de confiance qui est essentiel pour être efficace chez les clients. C’est aussi par-là que passe les renouvèlements ou les références.

La connaissance du domaine d’affaires
C’est bien connu, pour être bien compris, il faut parler dans le langage de son interlocuteur. La connaissance du domaine d’affaires permet justement d’y parvenir. En trente ans de pratique, je n’ai jamais eu autant de succès que depuis que je sais « parler gestionnaire ».  La connaissance du domaine d’affaires demande du consultant d’avoir le sens des affaires, d’avoir une connaissance de l’industrie, de connaitre l’organisation où il travaille, de connaitre des solutions habituelles à des problèmes communs et une connaissance des méthodologies pour y arriver.  C’est par la connaissance du domaine d’affaires que le consultant est non seulement efficace, mais aussi efficient. Rappelez-vous, il faut que le bénéfice de vous engager dépasse les coûts!

Les habilités de communication
Il ne suffit pas de parler, de rédiger ou de présenter. Il faut aussi communiquer. Pour communiquer, il faut prendre en considération ce que l’interlocuteur sait et ne sait pas, transmettre de manière ordonnée et logique. Il faut aussi connaitre les attentes de votre interlocuteur (la connaissance du domaine d’affaires peut aider). La communication ne se fait pas que de manière verbale ou écrite. Il faut tenir compte du non verbal (observé et transmis) et savoir écouter.  Les habiletés de communication sont le fondement de l’information que vous recevrez et elles sont essentielles pour obtenir l’adhésion de votre client à vos propositions. 

Les habilités interpersonnelles
La suite des habiletés de communication se trouve dans les habiletés interpersonnelles. Ce sont les habiletés comme le leadership, l’influence, la facilitation le travail d’équipe la négociation la résolution de conflits et la formation. Chaque thème est le sujet de plusieurs livres, conférences et autres. Meilleures seront vos habiletés personnelles et plus vous aurez de succès.

La connaissance des outils et des technologies
Bon, j’assume que pour cette partie, vous êtes couvert; surtout dans votre domaine. Cependant, je tiens à réitérer que la connaissance des outils de communication est nécessaire à tous les aspects des compétences non fonctionnelles du consultant. Ne soyez pas de ceux qui écrivent une lettre en Excel ou font un formulaire en PowerPoint. Parlant de Powerpoint, un des pires tourments qu’on peut infliger à un auditoire est la lecture d’un « slidocument ». Vous savez, ce sont ces présentations où le présentateur fait dos à la salle et lit des diapos écrites en 12 points …

J’espère vous avoir mis en perspectives certaines des connaissances nécessaires pour bien réussir en tant que consultant indépendant. Il faut constamment apprendre. Quand avez-vous un livre sur votre domaine? Vos connaissances sont-elles à jours? 

1- Business Analyst Body of Knowledge

Yves B. Desfossés


Est-ce que Phil sortira de sa tanière cette année ?

Est-ce que Phil sortira de sa tanière cette année ?

26 février 2016

Les récentes actualités ont de quoi faire sourire entre les prédictions de Phil la marmotte de Pennsylvanie et celle de Fred de la Gaspésie.  L’avenir nous dira bientôt si la marmotte québécoise a un meilleur « pif » que sa vis-à-vis de l’autre côté de la frontière.

En tant que travailleur autonome, j’ai parfois l’impression que notre comportement s’apparente à celui de la marmotte.  Durant une saison difficile, nous restons dans notre tanière en attendant que le temps doux revienne nous réchauffer le bout du museau.

En période de rigueur budgétaire et notamment dans ma région (Capitale nationale), les deux dernières années n’ont pas été des plus faciles.  Lors d’un changement de gouvernement, les nouvelles équipes politiques ont souvent l’habitude de s’accorder une période de réflexion et d’analyse avant d’annoncer les nouvelles priorités et débloquer des budgets pour de nouveaux projets.  Le hic est que nous avons eu deux élections entre l’automne 2012 et le printemps 2014 et que le récent remaniement ministériel nous laisse peu d’espoir pour le budget d’avril 2016.  Étant donné que l’économie de la région de Québec repose principalement sur Desjardins/assurances & gouvernement il va de soi que les options sont peu nombreuses en ce moment.

La bonne nouvelle est que si vous me lisez aujourd’hui ça signifie que vous n’avez pas encore lancé la serviette.  Ceci dit, vous devez maintenant mettre en œuvre un plan d’action pour vous remettre sur les rails.  Voici un plan d’action en 7 points que vous pourriez considérer.

  1. Sortez de votre tanière et restez actif du côté réseautage.  Il n’y a rien de plus néfaste que de rester à la maison en attendant que le téléphone sonne.  Le fait de parler à un donneur d’ouvrage ou un collègue peut être suffisant pour vous mettre sur une nouvelle piste.
     
  2. Continuer à profiter des activités de l’AQIII.  Même si vous avez déjà participé dans le passé à une activité dont le thème est « Comment trouver un contrat », ne JAMAIS perdre de vue que ces ateliers sont en constante évolution et apportent des solutions nouvelles à des situations actuelles (l’atelier semblable que vous avez assisté il y 2 ans a probablement été revue et corrigée).
     
  3. Profitez de la période de carence pour faire de nouvelles formation et certifications.  Vos certifications et connaissances demeureront toujours une valeur sûre pour vous démarquer de vos concurrents.
     
  4. Regardez de l’autre côté de la lorgnette.  Au lieu d’attendre que les donneurs d’ouvrages vous offrent du travail, regardez les firmes ou sociétés qui remportent des appels d’offres publiques (SEAO) et communiquez avec elles.  Par exemple, la PME qui remporte un gros mandat pour déployer un logiciel n’a peut-être pas de chargé de projet qualifié dans le secteur public.
     
  5. Prendre le temps de relire la boîte à outils de l’AQIII.  Cette boîte à outils est remplie de documents pertinents.
     
  6. Ouvrez vos horizons et faites des contrats dans une autre région.  Cette mesure ne s’adresse pas à tout le monde, mais les besoins de pigistes peuvent être plus florissants dans une autre région.  Ça peut exiger la location d’un pied à terre pendant plusieurs semaines, mais ça peut ouvrir vers d’autres horizons et un autre marché.
     
  7. Revenir temporairement sur le marché permanent.  L’AQIII ne vous mettra pas en punition parce que vous devez subvenir à vos besoins.  Durant cette période difficile, certains d’entre nous ont accepté un poste à temps partiel avec des jours consacrés à des petits contrats.  Le fait de demeurer actif vous garde sur la touche.

Dans le film « Le jour de la Marmotte », Phil Connors (joué par Bill Murray) n’est pas toujours resté à répéter les mêmes bourdes jour après jour.  Lorsqu’il a décidé de se reprendre en main, il a réussi à s’améliorer et réussir avec brio son « jour parfait ».  À vous de jouer !

Sarto Beaumont


L'importance de développer un réseau de partenaires "complémentaires"

L'importance de développer un réseau de partenaires "complémentaires"

18 décembre 2015

Beaucoup d'entre-vous reposez sur des intermédiaires pour obtenir des contrats plus stables. Cependant, vous êtes peut-être à la recherche de contrats de plus petite envergure afin d'occuper une partie de votre temps qui n'est pas nécessairement monétisé en ce moment. Comment trouver ces contrats? Développez un réseau de partenaires "complémentaires"! 

Ces partenaires peuvent être des individus ou des entreprises. Dans les deux cas, ils doivent avoir des besoins dans votre domaine d'expertise qu'ils ne sont pas nécessairement capables de combler eux-mêmes, que ce soit à cause d'un manque d'expertise ou d'un manque de ressources.

Dans le cas des individus, essayer de cibler des travailleurs autonomes dans des domaines liés pour lesquels vous savez que de l'expertise supplémentaire pourrait être requise. Par exemple, si vous êtes programmeur web, essayer d'approcher des graphistes pour collaborer avec eux sur les projets qu'ils obtiennent. Vous pourrez alors développer une relation de confiance avec eux et devenir la personne à contacter lorsqu'ils ont des besoins à combler.

Dans le cas d'une entreprise, c'est légèrement différent. Vous seriez surpris de savoir combien de petites entreprises du domaine des technologies ont des besoins ponctuels ne pouvant être comblés par leurs ressources internes. Vous pourriez alors les approcher pour prendre la surcharge de travail au besoin.

Bon démarchage!

Jean-François Cloutier


On reste trop souvent dans nos vieilles pantoufles

On reste trop souvent dans nos vieilles pantoufles

20 novembre 2015

Certains réseaux sont familiers: donneurs de contrats, grandes entreprises, anciens collègues ou encore intermédiaires. Par contre, de nouveaux joueurs viennent bouleverser la donne en étant collés de près aux nouvelles technologies: startup, meetup, hackathon, etc. D’ailleurs, les hackathons permettent de réseauter, de collaborer avec des nouvelles personnes, de travailler sur un projet hors de nos projets habituels.

Pourquoi ne pas explorer ces nouveaux réseaux complètement à l’opposé de ceux traditionnels? 
http://www.meetup.com/fr/
http://www.hackathon.io/events
http://www.startupcan.ca/

Quelle activité de développement avez-vous entreprise cette semaine pour défoncer les portes? Un suivi téléphonique? Un dîner? La prospection d’un nouveau client direct? Donner un coup de pouce à votre partenaire d’affaires? Ou fait le minimum en retour de courriels et messages téléphoniques? 
 
Compter sur un réseau fort, c’est compter sur des ambassadeurs de notre compagnie auprès de clients potentiels et d’un incroyable filet de sécurité qui permet de rebondir.
 
Si on se donnait comme défi 3 appels de développement des affaires cette semaine? 

Catherine Roy